Korben Martelli - en cours

Bonjour toi qui me lit, moi c'est KORBEN MARTELLI mais en réalité on m'appelle plutôt Korb. J'ai 42 ans car je suis né un 22/11/20238 à Brise-Air. D'origine humaine,je suis Commandant de la Légion Impériale et mon niveau de vie est AISE . Hétéro et Célibataire, mais mon coeur est pris je vis à Brise-Air.

001. Il est capable de se battre avec ou sans armes, 002. Adore sa monture, il en prend grand soin, 003. Il vit de sa passion, faire partie de la garde était un rêve de gosse enfin assouvi 004. Depuis 10 ans il ne dort plus que d'une oreille, le besoin de la savoir en vie lui suffit, 005. Il adore jouer avec son ombre, ne pas être débusqué est une devise

me myself and I. Depuis mon enfance j'ai toujours voulu faire partie de la garde Impériale. Je les regardais faire et j'en étais admiratif. Impossible de ne pas voir leur force, leur combat contre le crime. Mettre les méchants aux cachots me faisait sourire, car je voulais être bon, comme mon père. Lui aussi en a fait partie. Il est mort de la main d'un homme en noire, la capuche sur la tête. Je n'ai vu que ses yeux. Je ne voulais pas être un traître et je ne le suis pas, pas vraiment. Disons que les yeux sont ce qui m'ont attiré le pus en elle. tout comme sa fougue. J'ai peur de me perdre, de ne plus être celui que je suis. Je suis devenu Commandant de cette armée, ce n'est pas rien. Malgré tout, mon coeur et ma raison se dispute. Je sais que je devrais la ramener avec moi et qu'elle subisse les conséquences de ces actes. Mais j'en suis tout bonnement incapable. Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve, mais à coups sur, je risque d'y laisser ma tête vu comment cela se passe.

Gabrielle. J'ai pris un scénario, le fait que ce soit un homme tourmenté, dur et fidèle envers une cause, capable de la trahir pour une seule raison est quelque chose qui me plaît beaucoup. J'ai connu ce forum, car je suis, enfin j'étais sur Cover et de temps en temps je reçois des mails. Celui-là a attiré mon attention. Je n'ai pas de DC, je suis disponible une à deux fois par semaine. Je ne suis que sur ce forum, car m'éparpiller, non merci, surtout que je n'ai plus beaucoup de temps pour cela. Je préfère aller là où je suis vraiment inspirée. Et sinon... Cookiiiiiiiiiiies !!

Devoirs, honneur, combats, tant de mots qui caractérisent ce que nous sommes. Mon père ne cessait de me les dire, sans oublier qu'il fallait aider les plus faibles, leur montrer la voie. Respecter les autres, respecter les lois et les faire respecter. Les trois tables de cette maison, disait-il. Il était si fort, si fier d'appartenir à cette légion que j'ai toujours voulu être comme lui. Je le suis devenu, par la seule force de ma volonté. Lorsqu'il est mort sous nos yeux, à ma mère et moi, elle a voulu me détourner de ce monde. Mais c'était trop tard, j'étais déjà certain de parvenir à faire comme lui. Sauver la veuve et l'orphelin. Trouver le responsable. Mais les années ont passées, il doit être mort dorénavant. Et de nombreux événements se sont produits.

Le plus difficile cela a été de la laisser, seule. Mais je ne pouvais pas y aller. J'avais mon devoir et il est toujours primordiale. enfin c'est ce que je croyais. Je suis certain qu'il suffit que je la vois pour perdre mes moyens et mettre aux orties tout ce que j'ai crée. NON ! Il y a tellement de choses à faire ici. Tellement de gens à aider et d'autres à enfermer. Tellement de préparation et surtout ne pas devenir un traître. ce dont je suis devenu en l'aidant à fuir, mais si j'avais pu, je l'aurai tué moi-même son... mari !

Je ferme les yeux en soupirant. Assis sur ma monture je dois oublier tout ce qui n'est pas notre mission d'aujourd'hui : faire en sorte que la confrérie noire ne puisse pas entrer dans notre ville. Ils sont partout et ne cesse de nous narguer. Je ne les porte pas dans mon coeur, comme mes hommes et les habitants. Les dirigeants voudraient les voir tous morts. Et moi aussi. C'est une guerre incessante, mais nous tenons bons. J'ai déjà eu de belles blessures sur le corps mais je suis toujours vivant. J'ai laissé tomber ma quête depuis bien longtemps. Retrouver cet assassin ! Je préfère m'occuper des vivants et sauver ceux qui sont dans le besoin.

D'ailleurs mon habitation s'en ressent. Je n'y suis que pour dormir et encore. La plupart du temps c'est plutôt un refuge pour les enfants abandonnés. Je le sais. Cela ne me dérange pas. J'ai bien à faire pour m'occuper de ce qu'ils pourraient me voler. Surtout que nous avons un accord. Je ne crains rien de ce côté. Non je ne crains rien ni personne. Pas même ce fourbe de pirate, ce Roan Vane. Le jour où je le tiens de la pointe de mon épée, il comprendra ce qu'avoir mal signifie. Mon regard se pose sur la colline face à nous. Il n'y a aucun mouvement. Cela fait des heures que nous sommes postés et rien, pas le moindre signe d'une humanité quelconque. Ce n'est pas aujourd'hui que nous allons nous battre contre ces assassins.

Le repli fut donné. Il fait déjà nuit noire. Après avoir fait mon compte-rendu aux autorités compétentes, je me dirige vers ma maison. durant quelques secondes je me revois fier de l'avoir à moi. J'ai tellement travaillé dur pour être celui que je suis. Tellement dur pour devenir cet homme. Être de la légion est un honneur, un privilège. c'est ma raison de vivre, celle qui fait que le matin je me lève de bonne humeur. Celle qui me fait oublier tout, ou presque. Il y a un bruit, ce qui n'est pas normal, car à cette heure il n'y a jamais personne. Jamais. Je sors l'épée de mon fourreau, prêt à dégommer le premier venu. Je suis paré pour embrocher l'opportun. Ma main reste figée sur place. Je dois rêver. Je dois être trop fatigué. Pourtant elle est bien là. Comment est-ce possible ?

Les souvenirs remontent à la surface. Je ne pensais pas la revoir. Je l'ai cherché, non pas pour la punir ou la remettre aux fers, mais je l'ai cherché. Elle a disparu. J'avais cru... je ne sais pas, je secoue la tête pour chasser tout ce que je ressens. Peine perdue, la revoir à ouvert une brèche que je pensais colmatée depuis bien longtemps. C'est pour cela qu'aucune autre femme n'a pu entrer dans ta vie ! Saleté de petite voix sarcastique. Je déglutis en la voyant s'approcher. Elle n'est plus la jeune fille innocente que j'ai connu. Ni même la femme mariée à l'époque. Elle a muri. Les traits plus sombres, plus femme. J'ai beau faire, je n'ai cessé de penser à elle durant toutes ses années. Le jour j'arrivais à donner le change. La nuit, elle n'a cessé de me hanter, heure après heure. Je ne me souviens pas des mots que nous avons pu échangé à l'instant.

Seules ses lèvres comptent à cet instant. J'oubliais tout ce qui n'était pas nous, j'oubliais mon rang, mon état, le fait que je l'ai sauvé des griffes d'une mort certaine. D'oublier que durant cette nuit je suis redevenu le traître qu'il faudrait tuer. Juste parce que mon amour pour elle n'est pas mort. Juste une nuit, rien de plus. C'est ce que j'essaie de me dire en l'emportant dans ma chambre. J'ai changé, tout comme elle. Mais ces quelques heures pourraient apporter un peu de réconfort à mon esprit. C'est beau de rêver, pas vrai ? Car cela a été elle et quoique je fasse, cela restera elle.