Captain Bane

Bonjour toi qui me lit, moi c'est BARTHOLOMEW FORD mais en réalité on m'appelle plutôt BANE. J'ai 37 ANS car je suis né un 17 MARS 2001 à CHICAGO. D'origine AMERICAINESje suis CAPITAINE DE LA LEGION IMPERIALE et mon niveau de vie est AISE. HETEROSEXUEL et CELIBATAIRE je vis à BRISE-AIR.

001. Il n'a aucun regret de sa vie sur Terre où il était un véritable looser selon ses propres mots. 002. Il n'a jamais nié avoir tué l'homme qu'on l'accuse d'avoir assassiné mais il n'a jamais avoué son motif. 003. Il a vu la possibilité de se créer une nouvelle vie en arrivant dans ce nouveau monde et s'en est emparée, s'il vous parlait de sa transformation il vous dirait être passé de zéro à héros. 004. Il porte toujours une bague, une alliance, autour de son cou et ne s'en sépare jamais. 005. Bane, le nom qu'il s'est choisi pour vivre sur ces Terres est inspiré du Seigneur Noir des Sith Dark Bane.

me myself and I. En dix ans sur cette nouvelle terre, son caractère a énormément évolué. Il a changé de mentalité pour s'adapter, pour devenir un homme capable de survivre en ces lieux mais surtout d'y évoluer et d'y trouver la vie qu'il n'a pas eu sur Terre. Pour survivre il n'a pas hésité un seul instant à faire preuve de violence pour préserver sa vie et gravir les échelons dans la Légion Impériale. En dépit de la violence terrible dont il fait preuve pendant les combats il est connu pour être un militaire extrêmement juste, une qualité qui lui permet d'avoir le respect de ses ennemis. Ses hommes le savent absolument intransigeant, discuter ses ordres sans soutenir un bon raisonnement est le meilleur moyen de s'attirer ses foudres. C'est pourtant sa capacité d'écoute qui en fait un chef apprécié par ses soldats qui savent pouvoir le trouver et discuter avec lui tant qu'ils le font avec respect et logique. Personnage solitaire dans sa vie personnelle, il n'a jamais semblé chercher vouloir se créer une vie en dehors de la Légion Impériale comme s'il attendait quelque chose ou quelqu'un pour le faire. Il est pourtant toujours extrêmement dévoué envers la Légion mais également envers les soldats, connaissant ceux qu'ils côtoient le plus souvent de façon personnelle et étant prêt à les soutenir dans les moments décisifs de leurs existences et de leurs volontés d'évoluer. Lorsqu'il est le capitaine, il est d'une froideur terrifiante, oubliant toute notion d'émotions, de peur ou de pitié, le remplaçant par une implacable machine de combat. Dans sa vie de tous les jours, les rares personnes qu'ils côtoient voient pourtant en un lui une grande bienveillance, comme une sorte de protecteur réconfortant. Par défaut, le capitaine est méfiant, n'accordant sa confiance que si elle est véritablement méritée et jamais si elle est simplement demandée. S'il est aussi capable d'accorder sa confiance à des inconnus c'est qu'il est intelligent en plus d'être un excellent combattant, capable de tirer ses propres conclusions et d'enquêter. Etant carriériste, son poste dans la Légion Impériale lui est extrêmement important mais il n'entend pas rester à jamais à la même place et compte évoluer. S'il espère pouvoir évoluer c'est que son respect de la hiérarchie n'a jamais échappé à ses supérieurs. Enfin il est à noter que si le capitaine ne semble pas chercher à trouver épouse, il en demeure un véritable romantique.

WATERLOO. J'ai commencé le RP par forum il y a déjà plus de 15 ans, pratiquement 16, je prends toujours autant de plaisir à jouer et si je suis ici c'est grâce à une membre que j'ai re-contacté sur un forum, 4 ans après sa fermeture, parce que sa plume me manquait ! Ayant trouvé le forum attrayant et une idée de personnage m'étant venue à vitesse grand V, je me suis dis que j'allais me lancer et me voilà ! Les images ont été trouvés au hasard de google sauf pour l'avatar que j'ai fait moi-même (comprenez que j'ai redimensionné l'image, mes talents s'arrêtent là). J'ai hâte de me lancer dans l'aventure et j'espère que mon personnage saura vous plaire !

« Pourquoi est-ce que c'est si important pour vous de savoir pourquoi je l'ai tué ? J'ai tué cet homme, je vous l'ai déjà confessé et pour ça j'ai été condamné à la peine de mort. Que cherchez-vous à savoir et à comprendre, Détective ? Vous avez mené l'enquête vous-même, vous connaissez tous les tenants et aboutissants de l'affaire. Que vous manque-t-il pour passer à autre chose ? Vous m'avez moi, qui vous a toujours dit que je l'ai tué. Vous avez l'arme du crime, mes empreintes sur l'arme du crime et mes aveux. Même le juge a tranché et est passé au procès suivant. Vous, vous n'arrivez pas à avancer, à aller de l'avant avec ce crime. Je ne vous dirai jamais pourquoi je l'ai fait, Détective, ce secret je l'emmènerai dans ma tombe, ce qui ne saura plus manquer d'arriver désormais. Trois jours et je serai mort. Je n'ai aucun regret de ce que je fais et de pourquoi je l'ai fait, si c'était à refaire je le referai cent fois sur cent. Mais puisque vous y tenez, je vais vous raconter comment j'en suis arrivé à tuer quelqu'un.

Tel que vous me voyez maintenant, gros, peu désirable et solitaire, c'est ainsi que ma vie a toujours été. Plus ou moins ma vie s'est toujours résumée à des romans de fiction, des reconstitutions de bataille médiévale et de jeux vidéos. Un véritable geek, voilà ce que j'ai toujours été, ce que je serai au moment où je vais mourir. J'aurai aimé qu'il en soit autrement, que ma vie soit différente, j'aurai tout sacrifié pour les beaux yeux d'une fille mais elle n'est jamais arrivée ou elle ne m'a jamais laissée ma chance. Pourquoi croyez-vous que je me moque de mourir, Détective ? Ma mère a été emportée par les bâtons de la mort qu'elle fumait en quantité industrielle il y a cinq ans, mon père et moi nous voyons une fois par an, à Noël. Je n'ai rien. Si, éventuellement ma team Overwatch à qui je manquerai mais ça s'arrêtera là. Ils trouveront rapidement un autre healer … bref … Je n'ai rien à regretter, pas plus les râteaux incessants survenus les uns après les autres que les remarques sur mon surpoids ou ma passion des jeux vidéos. Tous ces crétins. Vous voyez, Détective, ce monde n'est pas fait pour les gens intelligents, marrants et réservés. Elle est faite pour les m'as-tu vu avec une grande gueule et un humour ringard. Si ça peut vous apaiser, dites-vous simplement que j'étais jaloux de lui, de l'argent qu'il gagnait, de sa beauté, de la pin-up pendue à son cou, de sa belle voiture ou de son écran archi-géant. Le fait est que toute ma vie j'ai bouffé des railleries et des moqueries sans oser rien dire. J'étais peureux, j'étais timide mais tout ça va s'arrêter maintenant et j'en suis heureux, soulagé.

Alors ça devait arriver un jour. Il fallait que je craque tôt ou tard. J'ai passé ma vie à travailler comme comptable pour des cons comme celui que j'ai tué. Des hommes qui se faisaient tellement d'argent qu'ils n'avaient aucune idée d'où ils venaient et de ce que j'en faisais pour le faire fructifier. Pour un de ces clients qui montrait du respect j'en avais cinquante qui me traitait comme un larbin. En quelques secondes je pouvais anéantir leur fortune, réduire leur vie à la misère mais ils ne s'en rendaient pas compte. Le gros et gentil comptable qui fait ce qu'on lui dit, voilà ce que j'ai toujours été pour ces cons. Lui était le pire, insultant, médisant, toujours à râler et son argent … hoho … Voilà un sujet qui va vous intéresser, disons que ça sera ma dernière bonne action. Faire des recherches sur ses finances, vous serez surpris, Détective. Alors oui, j'ai finalement craqué. Je lui ai apporté son rapport mensuel en personne comme toujours. Il n'a rien dit, comme d'habitude, mais cette fois j'ai vu le couteau dans la cuisine, long, tranchant, pointu, sans doute n'avait-il jamais servi. Je l'ai pris et je l'ai poignardé, 18 fois de suite. Ensuite j'ai appelé la police, vous m'avez arrêté et vous connaissez la suite. Procès éclair grâce à mes aveux et condamnation à la peine capitale. Voilà, Détective, vous savez tout. Tout sauf ma vraie motivation. Ce n'était pas de la jalousie, Détective. Mais vous ne pourriez pas comprendre. »

Sans un mot de plus le détective m'abandonne dans ma cellule. Il a toujours été plus malin que de croire à la jalousie et le fait d'avoir toujours dit que mon geste n'était pas justifié mais une simple envie n'avait pas été mon cas. Je ne pouvais rien dire de la vraie raison de mon geste, de mon agissement sinon je lui ferai de mal et je ne le veux pas. Je l'ai appelée sa pin-up devant le détective, celle pour qui j'avais fait ça. Comprenez que de ma vie entière, aucune femme n'a jamais eu l'envie de me donner l'attention que j'ai reçu de cette jeune femme. Elle a été douce, gentille, la parfaite amante. Elle m'a manipulée, maintenant je m'en rends compte dans cette ridicule cellule mais pourtant je ne la trahirai pas parce que je ne veux que son bonheur. Le mystérieux pouvoir des plus belles femmes sur les hommes solitaires et oubliés par l'amour.

Voilà comment j'ai été condamné à la peine capitale, comment j'ai atterri dans ce lieu plutôt que de mourir. Comme le bannissement dans les temps anciens. Moi et quelques autres personnes pour traverser un portail sans retour vers un monde dont personne ne savait rien. Un autre monde très différent du nôtre que je décidais d'explorer et découvrir seul. J'y découvris un monde ressemblant étrangement à notre moyen-âge. Il en était différent par bien des aspects, ce n'était pas un portail vers le passé de la terre mais vers un nouveau monde semblable à un moment de notre histoire. Dans ma vie je n'avais pas souvent fait beaucoup de sport, mon physique témoignait bien aisément de mon mépris du sport. Pourtant j'avais participé souvent à des reconstitutions de bataille comme au Moyen-âge, j'avais appris ainsi à utiliser les armes du passé et sans le savoir à me préparer à cet endroit. Soyons relatif, je n'étais clairement pas prêt à affronter les dangers de ce monde nouveau mais au moins j'étais capable de le comprendre.

J'étudiais un peu les mœurs de ce qui ressemblait à une armée, la Légion Impériale, toujours en quête de nouveaux soldats qui soient motivés. Un mois après mon arrivée je les rejoignais, vêtu dans une tenue volée à un commerçant ivre mort dans la forêt. J'ai rejoint cette armée, un peu mieux entrainé que la recrue lambda. A plein cœur, de tout mon courage je me suis plongé dans cet apprentissage, devenir le meilleur soldat possible. Je n'ai eu de cesse de m'entrainer, jour et nuit. Mon physique changea, une transformation impressionnante, du loser que j'étais avant à celui que je suis devenu aujourd'hui. J'ai fait mes deux années de classe avec brio, donnant tout de mon temps et mon énergie pour finalement être le meilleur lorsque je terminais mon entrainement. Si vous vous demandez comment un tel changement est possible, l'explication est d'une simplicité infantile. J'ai toujours rêvé de devenir un jour un grand chevalier, un combattant agile, depuis enfant j'ai eu le sentiment de ne pas être à ma place dans mon monde, de ne pas être à l'endroit où je devrai être. Comme si j'étais dans le mauvais monde, dans le mauvais univers. Soudainement ce monde me donnait l'occasion de corriger cela, une nouvelle terre, comme j'en avais rêvé. Oh elle était effrayante cette terre et l'ancien moi aurait eu peur de tout ce qui s'y trouvait mais cette ancienne personnalité disparut dans l'entrainement et l'instinct de survie. On m'accordait une seconde chance, dans un univers dont j'ai rêvé, je ne pouvais la laisser passer. Une motivation de geek au début qui devint lentement la dévotion d'un soldat brillant au Roi de Brise-Air.

Les sept années qui suivirent je rejoins l'armée régulière dans laquelle je pris rapidement mes marques. Excellent soldat, apprécié de sa hiérarchie, avec un esprit vif et des talents martiaux évidents. J'ai toujours été un surdoué qui ne savait pas quoi faire de son trop plein de neurones avant d'être ici. J'avais trouvé une noble cause sur cette terre, me battre avec la Légion Impériale pour en protéger ses citoyens, son roi et sa reine. J'étais fier et honoré de faire partie de cette armée. Il y eut bien des combats et des victoires, il y eut des retraites forcés mais j'étais un soldat avec un code. Je ne tuais jamais d'ennemi désarmé ou vaincu si ce n'était pour abréger ses souffrances. Il était loin le mort au couteau quand maintenant j'avais perdu le compte. Et puis les choses évoluèrent il y a deux ans de ça. Une bataille terrible contre des Amazones, une embuscade des redoutables femmes de ce monde, guerrière prodigieuse, forçant le respect même des meilleurs soldats. Sous une lune pleine et la lumière faiblarde de petits feux de camps, le combat tua de nombreux soldats et de nombreuses amazones. Quand la bataille cessa, la Légion était vainqueur au prix de nombreuses vies, les amazones étaient défaites, mortes jusqu'à la dernière. Ou l'avant-dernière. Il ne restait qu'une vingtaine de soldats et une amazone enferrée. Des survivants j'étais celui qui avait le plus de temps au sein de l'armée, hiérarchiquement ça n'avait aucune valeur mais personne ne semblait vouloir se décider à prendre une quelconque décision sur la marche à suivre. Ce fut la première fois que j'imposais une quelconque autorité sur des soldats. Ma première action dut être d'identifier nos morts et leurs préparer un bûcher funéraire faute de pouvoir décemment les enterrer. Quand au sort de l'amazone, si mes camarades souhaitaient qu'elle passe de l'une à l'autre pour le reste de la nuit, je lui offris un destin différent. Celui de la vie. Les amazones font les pires esclaves, qui plus est, elles avaient eu leur lot de pertes et même un ennemi méritait une sépulture décente. Elles pourraient récupérer les corps le lendemain après l'aube, quand nous serions partis, c'est le seul message que je lui donnais avant de la laisser partir. Nous partîmes bien avant l'aube, ma confiance demeurait limitée en un adversaire même après lui avoir fait preuve d'un respect qu'il n'aurait certainement pas eu. Nous rentrâmes, moi dirigeant ce qui restait des soixante hommes que nous étions et de notre Capitaine. Pour récompense on m'offrit la place de mon choix, toujours en qualité de simple soldat et je choisis la sécurité de Brise-Air. J'avais vu de nombreux conflits et autant de morts, j'avais besoin d'apaiser un peu ma vue du sang et des membres tranchés. Cette place me fut accordée.

Encore une année s'écoula pour nous amener à ce jour. J'ai été nommé Capitaine voilà deux semaines. Non pas pour diriger des hommes mais pour un rôle proche de celui d'un détective de police. Cela commença il y a trois mois avec la mort d'une simple inconnue. Une mort violente, la tête avait été séparée du corps de la victime mais sans avoir été tranchée proprement. Elle semblait avoir été entaillée en divers endroits par une arme sans doute non destinée à cet effet avant de sembler avoir été arraché. Un meurtre particulièrement violent qui ne fut que le premier d'une série de plusieurs meurtres similaires. Toujours exactement le même MO utilisé, la gorge était blessée, entaillée mais le travail était finalement terminé à la main. Une fin horrible. Les victimes étaient toutes des femmes, des femmes du peuple pour six d'entre elles, la dernière était une noble. Sinon qu'elles étaient jeunes, avant la quarantaine, elles n'avaient aucun point commun, les crimes étaient commis à divers endroits de la ville, ici aussi sans logique apparente. Je menais ma petite enquête sur ces meurtres, dans mon propre coin et commençais à découvrir de petits détails. Le coupable n'agissait que la nuit, semblait connaître les positions des rondes qui avaient redoublé avec ses agissements et les victimes avaient encore leurs bourses et objets de valeurs. Je finis par remarquer que toutes avaient été tués à deux rues d'un bar, jamais le même mais toujours à deux rues maximum d'un bar. Leur nombre n'étant pas illimité, je décidais, sur mon temps libre, de surprendre l'assassin en surveillant un bar, choisis au hasard. Ma théorie aurait pu être fausse, ça aurait pu être le mauvais bar mais le fait est que j'avais raison et de la chance. Il n'y eut pas de huitième victime comme j'appréhendais le criminel avant son acte. Le jeune frère d'un soldat posté dans la ville. Je le livrais à la justice mettant fin à la terreur de ces agissements. Ce travail effectué sur mon temps personnel, ma dévotion à la sécurité de la ville et le professionnalisme de mon agissement me valut une promotion, une véritable promotion cette fois.

Voilà mon histoire, comment je suis passé de geek condamné à mort à Capitaine chargé des enquêtes dans la ville de Brise-Air.